To be or not to be (rien à voir avec le sujet)

Le regard pas vraiment fixe, le front posé sur le dos de la main, accoudé sur le comptoir d’un bar assez fréquenté, Zak finissait à grand peine son deuxième verre de jirka sans vraiment d’enthousiasme. Il finissait par se demander si les Services Secrets pensaient encore à lui, où s’il existait dans cette région de l’espace une seule personne avec qui il aurait pu passer le temps.
Pourquoi il était venu là ? Euh... Bonne question ^^". J’en sais rien moi... Ah oui : il n’en savait rien. À vrai dire, il recherchait le chemin de la planète déserte où il avait passé son enfance, par simple curiosité, mais la carte spatiale de son vaisseau datant de pas mal de temps, il avait fini par se retrouver à bord des Stations Spatiales Loyalistes... Mieux valait ça que la bordure extérieure ! Mais la bande d’alcoolos assis dans le coin et qui le regardaient entre deux sourires commençait mine de rien à l’exaspérer. Comme à son habitude, il leva un sourcil interrogateur vers les ivrognes, qui continuèrent bien sûr à parler d’il-ne-savait-quoi sans plus oser le regarder. Mais étant donné leur look à eux, Zak n’avait pas de quoi se sentir honteux.

"Génial, je crois que je vais m’installer ici... -_-" "

"Pardon ?" demanda le barman en se rapprochant avec un autre verre.

"Hein ? Non rien ! ^^" "

L’homme s’éloigna d’un pas lourd pour allumer la radio, qui diffusait en boucle des tubes des années 2010. Retenant à grand peine de lever les yeux au ciel (tiens c’est vrai que je me fais toujours chier moi, avec Zak...), il acheva son verre d’un trait et tourna son regard vers une grande fenêtre à sa droite. Il n’y avait rien d’autres que des dizaines de vaisseaux qui circulaient entre les stations.


(JE SAIS c’est fait à la va-comme-je-te-pousse mais j‘avais rien à faire... >.< ! Si possible pour quelqu’un avec qui j’ai pas encore parlé )

Le gouverneur de Sâad venait de quitter une planète glacé remplis de pinguins unijambistes qui dansaient à la pleine lune autour de stalacmites enroulées dans de la tôle froisé. Son agenda était vierge ce jour-ci, une bonne raison pour faire un tour dans l'espace. il avait emprunté un petit vaisseau qu'on surnommé "Le moustique".

Un grand voile de brume apparut à l'arrière du vaisseau. Salavn appuya sur une touche du clavier de commande de l'appareil. la brume se dissipa. trois vaisseaux noirs le suivaient, Salavan le savait c'était des Pirates de l'espace, sans foi ni loi. Une torpille frola l'aile droite du vaisseau. Le gouverneur tappota sur son clavier. les ailes se replièrent et un deux canons à plasma apparuent sous le vaisseau.

D'un air sadique, il appua sur un bouton. Deux torpilles fusèrent, une se perdit dans l'espace, l'autre toucha un vaisseau ennemi qui disparut peu après. Les ennemis contreattaquèrent, le vaisseau du gouverneur fut touché par un missile et par de la mitraille à l'arrière du vaisseau.

oO Oh! Les cons! Oo

Salavn appuya sur un bouton, le vaisseau accélera subitement, plantant les deux vaisseaux noirs sur place. Apparçevant des lumières sous le vaisseau, il descida de se poser sur une des stations qui bordaient le chemin spacial qui ramenaient à Sâad.

Le vaisseau était salement endommagé à l'arrière. le réparateur affirma à Salavan qu'il lui fallait deux heures voire trois pour réparer tout ça. Le gouverneur acquieça, lui laissa la clé numérique du vaisseau et pénétra dans le bar.

Il s'appuya au contoir à côté d'un jeune homme qui était totalement différement vêtu des autres.

"Une demi-barrenade à l'avocat s'il vous plaît..."

La radio du barman passait maintenant une musique rock à la fois puissante mais super dépressive. Zak leva un sourcil et fixa d’un air remplis de pitié les ivrognes qui s’étaient mis à pleurer sous le coup. L’un d’eux s’était même affalé sur la table dans un immense sanglot incompréhensible. Après avoir brièvement haussé les sourcils une seconde fois, l’air de dire "Hé bé...", le garçon leva un regard triste vers cette même fenêtre. Il avait été vaguement divertis par l’arrivée d’un vaisseau apparemment en pas très bon état, mais qui s’éloigna rapidement vers les réparateurs.

*M’étonne pas, avec vingt-deux pirates au mètre carré... *

Il était en effet devenu indispensable, aux Agents Secrets comme aux civils, de s’équiper de toute urgence de vaisseaux équipés de missiles. Un message de pub avait d’ailleurs été lancé à travers une bonne partie de l’espace, même si les Réformistes se cachaient surtout près des systèmes importants comme celui d’Hakku.
C’est alors qu’entra dans la pièce un homme différent des ivrogne, plus "normal" et manifestement plus riche. Ce dernier se dirigea vers lui d’un air las, s’assit devant le comptoir et passa sa commande. Ce n’est qu’en entendant sa voix que Zak fit plus attention à lui et le reconnu, même s’il ne l’avait encore vu que quelques fois de loin – il était quand même Agent Secret.

"Gouverneur ?! Ca va ?"

Son air fatigué et un peu énervé – ce vaisseau défaillant devait par ailleurs lui appartenir – avait fait sourire Zak. Le serveur apporta alors la commande du gouverneur à ce dernier, et l’espion en profita pour reprendre un verre, d’un geste de la main. Le barman acquiesça puis revint quelques secondes plus tard. Le jirka n’étant pas très alcoolisé, il n’avait l’impression que de n’avoir bu que deux verre d’eau. Son attirance envers les toilettes était la seule chose qui lui rappelait que ça n’était pas le cas.

"Euh... C’était votre vaisseau que je viens à l’instant de voir filer vers les centres de réparations ?..."

Salavan se tourna vers le jeune homme qui semblait "cultivé". Il le connaissait, enfin c'était normal pour quelqu'un qui ne regardait qu'un peu les informations et qui s'informait sur la vie politique du gouvernement. Il but une gorgée de sa boisson et haussa les épaules.

"ça pourrait aller mieux, je me suis fais attaquer par deux, trois pirates. Enfin je m'en suis sorti indemne."

Il se tourna vers le "parking" à vaisseaux. Le sien était entouré par trois hommes qui tournait autour, sciait un morceau par-ci, enlevait un morceau là. Le barman lui lança un regard timide en entendant le mot "gouverneur". Il n'avait sans doute pas l'habitude de voir un gouverneur dans sa minable station paumé au milieu de nul-part.

"A qui ai-je affaire?"

Il sourit en prononçant ses mots.

Dans son coin, l’ivrogne triste semblait s’être endormi. Pendant ce temps, un autre s’était lancé dans un éternel monologue comparant le cerveau humain avec une bande de bisons, Zak ne put que tourner son attention intégralement vers le nouvel arrivant. Il s’agissait bel et bien du gouverneur – il aurait très bien pu se tromper, ça arrive à tout le monde... mais là apparemment pas. Ce dernier lui avoua donc qu’il venait de se faire attaquer par un petit groupe de pirates, mais qu’il avait réussi de justesse – ça il ne lui avoua pas, il n’y avait qu’à voir son vaisseau pour le savoir – à s’en sortir sans trop de dégât. En tout cas, l’homme avait gardé tous ses membres.

"Bah vous vous en êtes sortis, c’est déjà ça. Il me semble qu’ils se font de plus en plus agressifs ces derniers temps, non ?"

Tout ça à cause de deux petites misérables attaque en l’espace d’une semaine... Quand le serveur lui apporta sa boisson, le gouverneur Salavan fit semblant de ne pas remarquer la mine gênée et quelque peu nerveuse du barman. D’ailleurs, une fois celui-ci retourné, il ne tarda pas à manquer de faire tomber son plateau de verres vides. L’espion ne cacha pas un demi-sourire amusé quand il le regarda en train de prendre son service des deux mains.
Alors que le gouverneur se mettait lui-même à attaquer sa boisson en compagnie du garçon, il lui demanda son nom. Zak se gratta le front d’un air volontairement dégagé avant de reprendre :

"Moi ? Zak Epsilon, à la base un de vos espions, gouverneur Content de voir que vous êtes au courant de tout ^^"

Il sourit en reportant son verre aux lèvres, espérant que sa petite anicroche pirate n’ai pas frustré son supérieur au point qu’il se sente vexé par sa remarque purement ironique. Néanmoins, Zak ne prit pas la peine de préciser que c’était lui qui avait failli perdre un vaisseau Loyaliste au milieu d’une pluie de météorite, il y avait à peine deux semaines. De toute façon, lui et le vaisseau s’en étaient tous deux sortis indemnes... Hum...

"Ca a pas l’air rien, reprit-il en haussant un sourcil vers l’appareil du gouverneur. Avec ça je crois que vous êtes partis pour passer un bon bout de temps ici, non ?"

Trois ou quatres hommes plutôt bien habillés entrèrent dans le bar. Ce devait êtrre quelques marchands qui voyager pour vendre leurs marchandises. Ils avaient un grand vaisseau-cargo. mais l'un d'eux vira au cramoisi en voyant le gouverneur. Celui-ci ne les vit pas. Ils s'installèrent loin de ceui-ci dans un coin, en jetant quelques regards par dessus leurs épaules pour surveiller le dirigeant de Sâad.

Salavan but une gorgée de sa demi-barrenade à l'avocat. L'homme près de lui était donc un espion. Zak, il s'appellait, le gouverneur haussa un sourcil en entendant ce nom. Il avait connu un Zak, mais il ne savait plus trop quand et dans quel circonstence.

"Espion? Qu'est-ce que vous faites ici alors? Il ne semble pas y avoir beaucoup de gens importants à pister dans ce bouge."

Il sourit, il venait de lancer cela sur le ton de la plainsanterie. Zak, le lança de nouveau sur le sujet du vaisseau. Le "Moustique" était endommagé, mais il était solide et de bonne fabrique. Salavan ne voulait pas le perdre.

"Mon vaisseau? Si il ne le répare d'ici une à deux heures, on viendra me chercher."

(Désolé pour le retard, j’avais du mal à aligner deux mots... -_-)


Zak jeta un seul bref regard au groupe qui entra aussitôt après. Un regard qui lui suffit pour apprendre le type de job dans lequel ils étaient – probablement des marchants, mais à en juger par la réaction d’un l’un d’eux, peut-être des pirates ou des voleurs, qui sait – et aussi que le groupe semblait particulièrement faire attention au sac à dos que portait celui qui avait rougi de façon inquiétante en croisant le regard du gouverneur *reprend son souffle *.
L’espion haussa un sourcil. Les nouveaux venus, qui s’empressèrent de commander quelque chose, ne semblaient pas avoir plus remarqué Zak que Salavan avait repéré le groupe. Par mesure de précaution – et aussi pour se distraire un peu, il fallait l’avouer – l’Agent continua de les épier discrètement à l’aide d’une grande vitre située en face de lui. Leur attitude était bien sûr suspecte, mais il était inutile d’alerter le gouverneur pour l’instant.

"Ce que je fais ici ? Eh bien pour être franc, je n’en sais rien ! Je profitais d’un temps libre pour trouver une planète située en bordure extérieure, mais il semble qu’elle ne soit pas là où je l’attendais... Puis même ici, il y a des personnes dignes d’être espionnées. Genre la bande de pseudo-marchands près du juke-box, qui n’arrêtent pas de se parler en chuchotant et qui semblent trouver le comptoir très attirant..."

À ce moment, un petit cri leur parut au loin, de dehors. Zak détourna légèrement la tête, son regard balayant rapidement la place, pour se rendre compte qu’il s’agissait en fait d’un des mécaniciens qui avait lâché une sorte de clé anglaise sur son pied. L’espion soupira puis revint sur le sujet du Moustique.

"Je vous comprend, il ne doit quand même pas y avoir grand chose à faire ici. Mais sincèrement, je crois qu’à ce rythme-là (il jeta un second regard vers le vaisseau et l’ouvrier qui sautillait en grommelant sur un pied), vous en aurez pour plus de deux heures..."

Un des marchands se leva brutalement en fixant la sortie. Il commença à s’y diriger, mais un de ses collègues le rattrapa immédiatement par la manche avant de le faire s’asseoir et de commencer à l’engueuler le plus discrètement possible. Ils avaient fait tellement de tapage que même le gouverneur et le barman s’étaient retournés vers eux. Pendant ce temps, Zak les regardait toujours dans la vitre avec un sourire amusé, mais plus calme qu’il ne le devrait. Il venait d’achever son verre.

On entendit distinguetement le bruit d'un verre cassé quelque part dans la salle aussi distinct que le gromellement du Barman sotant en trompe e derrière son comptoir. Apparement au fond de la salle, il y a avait un groupe de joyeux lurons aps clairs. L'un d'entre c'était levé et avait été ratrappé par un second qui commença à s'emflammer. Ceux devait être quelques marchands ou un truc du genre. C'est alors que Salavan reconnu un de ces hommes. Il s'appellait Lazar, un ancien sénateur viré parcequ'il avait toujours une bouteille de rhum sur son pupitre et paraissait toujours saoul dans ses interventions. Il était pas clair, depuis pas mal de temps on l'accusait de trafics divers et variés sans avoir aucune. Il s'était, apparement allié avec des marchands, sûrement pour transporter illégalement sa marchandise. La présence du gouverneur l'inquiétait surêment car c'était le seul qui pouvait le reconnaître étant donné qu'ils avaient été voisins au sénat.

"Ouais, les marchands là-bas on pas l'air très net, on y regardant de plus près je reconnais un ancien collègue qui parait-il est passer du côté obscur."

Il lança un sourire, cela lui rappellait une réplique d'un vieux film des années 2000. les mécaniciens semblaient eux aussi bien s'amuser; Toujours en train de s'engueuler, de tourner en rond, de boire du café et de chanter des chansonnettes du XXIème siècle.

"Humm, c'est vrai que les mécanos là-bas, on du mal, je crois même que je suis meilleur qu'eux pour réparer mon vaisseau."

Manifestement, les marchands ne savaient plus où donner de la tête. Certains voulaient sortir le plus vite possible alors que d’autres donnaient l’impression de ne plus attendre que leur commande. En tout cas, lorsque l’un d’eux en arriva au point de faire tomber un verre sur le sol, le gouverneur Salavan se tourna vers eux et les fixa pendant un certain moment. Le reste des commerçants, suivant leurs talents d’acteurs hors du commun, se mirent alors à siffloter et à parler d’une voix haute de sujets sans intérêt. Le nerveux, toujours rouge comme la couleur du bouton "répondre" un peu plus bas de ce message, n’osait même plus lever les yeux de la table. Apparemment c’était lui que Salavan regardait, car ce dernier se détourna enfin d’eux pour expliquer ce qu’il savait sur le nerveux en question.

"Un collègue ? Vous voulez dire un ancien sénateur ?? J’imagine pourquoi il a été viré..."

Un large sourire s’étala sur le visage de l’espion quand il entendit le gouverneur parler de Côté Obscur. Il ne put s’empêcher d’imaginer le commerçant en question tout habillé de noir, pendant une vilaine crise d’asthme en s’exclamant un "Mouahahaha" diabolique. Il faillit d’ailleurs avaler de travers rien qu’en y pensant.

"Je vois que vous connaissez vos classiques ! "

Après quoi la conversation revint sur le vaisseau du gouverneur. Les mécaniciens ne semblaient en effet pas très pressés d’en finir, c’était à se demander pourquoi ils prenaient la peine de rester autour de lui. En revanche, le Moustique en lui même ne semblait pas très amoché. La coque n’était réellement trouée qu’à un endroit, si les réparateurs retiraient la plaque, remplaçaient les câbles puis ressoudaient le tout, ils en avaient pour une heure maximum. Le problème, c’était qu’ils étaient actuellement en train de vérifier le propulseur, qui était visiblement parfaitement intacte.

"Je pourrais vous déposer, si vous voulez, proposa l’espion. Je ne pense pas trouver ma planète aujourd’hui, de toute façon."

Salavan jeta un coup d'eouil aux marchands. Ils n'avaient pas l'air très fin au fond de la salle. Ils essayaient de ne pas se faire remarquer mais on ne voyait qu'eux dans la salle. Le gouvenreur ne put se retenir de sourire en voyant ces clowns en train de faire semblant de parler de banalités. ils auraient pût s'allier avec les mécaniciens qui étaient aussi comiques que ceux-là et créer un spectacle hors du commun.

"J'accepte votre propostion avec joie, vu les deux troupes de comiques qui séjourne ici, j'ai pas trop envie d'y rester plus longtemps..."